Plaque funéraire égyptienne représentant une scène de brasserie

Sur cette plaque funéraire, nous pouvons observer deux personnages en action. Ces deux personnages sont en fait des hommes puisque leur peau est teinte en ocre, ce qui signifie qu’ils travaillent à l’extérieur. Les deux hommes sont en train de fabriquer de la bière. C’était la boisson la plus répandue à cette époque (ce n’était pas le vin car c’était trop cher, il était principalement bu par les plus riches).

Au second plan, nous pouvons remarquer des sortes de dessins, qui sont en fait des hiéroglyphes (=cela signifie écriture sacrée). Nous pouvons aussi constater que la position de personnages n’est pas naturelle, nous l’expliqueront à la suite de cette analyse.

 

 

L’alimentation

Les Égyptiens de l’Antiquité ont laissé de nombreux témoignages de leur mode d’alimentation. L’art funéraire, retraçant la vie quotidienne, les résume ; on n’y trouve pas à proprement parler de recettes de cuisine mais des informations sur les pratiques alimentaires. L'aliment de base était le pain, dont a retrouvé près d’une vingtaine de sortes de forme et de composition diverses.

 

La bière

Le vin était consommé plutôt par les riches, il n'était pas une boisson très courante en Égypte antique. La bière faisait depuis longtemps figure de boisson nationale. Elle était brassée dans tout le pays, et sa fabrication était déjà représentée sur des mastabas (tombes) de l'Ancien Empire.

En Égypte Antique, on buvait beaucoup de zythum (l'équivalent de notre bière), et ce dans toutes les circonstances : aux champs, à bord des bateaux, lors des réceptions et, bien sûr, dans les cabarets des villes. La bière offrait l'avantage d'être une boisson populaire, aussi bien bue par le Pharaon que par le modeste paysan. Elle était élaborée à partir de froment, ou d'orge ou avec des dattes, dont le sucre permettait au breuvage de fermenter.

 

Les personnages sur l’iconographie égyptienne :

Les personnages sont souvent dessinés de façon à montrer qu’il dessine un être humain sous tous les angles: le dessinateur représentait le buste de face, la tête de profil, les deux bras pour que l’on puisse voir que le personnage a deux bras, de même pour les jambes. Les femmes et les hommes avaient une couleur de peau différente dans l’art égyptien : la femme est représentée en jaune et l’homme en ocre car les femmes sont aux travaux domestiques et sont donc moins souvent dehors alors que les hommes sont tout le temps dehors pour le travail aux champs (le vannage, moisson des céréales…).Derrière les personnages, il y a des écritures égyptiennes (Hiéroglyphe qui veut dire écriture sacrée).

 

 

 

 

La société égyptienne dans l’Antiquité:

La société égyptienne était très hiérarchisée et il existait de grandes disparités entre la vie des paysans, représentant la grande majorité des Égyptiens et vivant dans un état proche du servage (état proche de l’esclavage), et celle de la noblesse et de la haute bourgeoisie. C'est la vie des plus privilégiés qui est la mieux connue car c'est elle qui a laissé le plus de témoignages. Les Égyptiens étaient polythéistes, ils croyaient à la vie après la mort dans l’au-delà. 

 

La mort vue des Égyptiens

« L'attitude des anciens Égyptiens face à la mort était influencée par leur croyance en l'immortalité. Ils considéraient la mort comme une interruption temporaire plutôt que comme la cessation de la vie. Pour assurer la perpétuation de la vie après la mort, les gens rendaient un culte aux dieux, tant pendant qu'après leur vie sur terre. Lorsqu'ils décédaient, on les momifiait pour que leur âme puisse réintégrer leur corps, lui redonnant le souffle et la vie. On plaçait dans la tombe des objets domestiques et de la nourriture et des boissons sur des tables d'offrande à l'extérieur de la chambre funéraire du tombeau pour satisfaire les besoins du défunt dans l'au-delà. Des textes funéraires consistant en formules ou en prières étaient également mis dans la tombe pour aider le mort dans son voyage vers l'au-delà. » http://www.historymuseum.ca/cmc/exhibitions/civil/egypt/egcr04f.shtml

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