L'exposition "Témoins/Witness: nos champs de bataille vus par les soldats canadiens"

L'exposition "Témoins/Witness: nos champs de bataille vus par les soldats canadiens"

Ce jeudi 27 avril 2017, les élèves de 1ère et 2nde Histoire Des Arts se sont rendus au musée des Beaux-Arts d’Arras pour découvrir l’exposition Témoins/Witness : Nos Champs de bataille vus par les Canadiens, dans le cadre des commémorations du Centenaire de la 1ère Guerre Mondiale. D’abord organisée au Canada dans le musée d’Ottawa, l’exposition a traversé l’Atlantique afin d’arriver en France. Elle a cependant été adaptée ; on y trouve plus d’œuvres, dont la plupart sont de grand format car il s’agit de commandes et qui sont donc destinées à être montrées.


 

A la fin de la visite, les élèves de 1ère ont pu poser des questions à Mélanie Lerat, directrice adjointe et conservatrice du musée, ainsi qu’à Marie Fourié, responsable des collections, qui ont pu expliquer plus clairement aux élèves en quoi consister une exposition.

Tout d'abord, cette exposition a été réalisée dans le cadre des commémorations du Centenaire; on se sert d'un prétexte de l'actualité pour faire connaître des œuvres jusqu'ici peu exploitées. De plus, l'exposition étant temporaire et ayant une thématique précise et une durée restreinte, il s'agit de proposer alors un événement (ici, dans le cadre des commémorations) qui doit s'inscrire dans le cadre de la région.

Le but de cette exposition est par ailleurs de la faire connaître au grand public; on attend un grand nombre de visiteurs. Différentes mesures ont donc été mises en place afin de permettre un contact avec le public: la médiation joue alors un grand rôle dans cette exposition, pour plaire aux plus grands comme aux plus petits.

De plus, la scénographie de l'exposition est également importante. On crée ainsi un jeu de lumière pour mettre en valeur les œuvres, tout en faisant attention à ne pas les dégrader avec cette lumière. L'éclairage est cependant la dernière étape de l'exposition, ce qui donne peu de temps pour réagir en cas de problème avec la lumière. Durant l'exposition TEMOINS, on retrouve peu d'animation, à l'exception d'un écran au début de la visite. Il serait cependant possible de mettre également une bande son, mais le lien entre les champs artistiques doit être conservé: les organisateurs de l'exposition ont donc préféré le choix des casques qui permettent aux visiteurs d'être libres d'écouter ou non la bande son.

L'exposition en elle-même est par ailleurs organisée suivant différentes parties: elle est divisée en parties cohérentes, annoncées par un cartel qui donne l'idée principale de la partie avec un mot ou une expression. On cherche alors, par ces différents thèmes, à créer un parcours pour les visiteurs, à créer des liens entre les oeuvres.

Mais réaliser une exposition de cette ampleur demande beaucoup de temps: il faut environ un an pour tout faire. L'exposition existait certes déjà avant mais elle a dû être réadaptée à l'endroit où elle allait être exposée. Il a également fallu régler la logistique et les contraintes administratives plutôt lourdes.

Finalement, l'entretien des élèves avec la conservatrice leur a permis de découvrir le métier de conservateur de musée, dont le rôle est d'étudier, conserver et valoriser toutes les œuvres du musée (ici, 32655 œuvres). Le conservateur a une responsabilité scientifique sur les œuvres. C'est également lui qui s'occupe de gérer le budget et le personnel du musée. Mais il est aussi responsable de l'organisation au sein du musée, et notamment des visites, qui doivent se faire de manière fluide afin d'éviter tout danger pour les œuvres.



                                                                                                                        Amela P.

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